Artiste engagé, SEVEN anime depuis deux ans des ateliers artistiques dans des centres pour migrants,
il est le fondateur des ateliers « Dessine l’exil » au sein du CPA de la Porte de La Chapelle.

À travers son regard et ses différentes inspirations, SEVEN s’imprègne des parcours de vie de ses rencontres et collaborations, donnant ainsi une voix artistique à des milliers de réfugiés.

Son art est avant tout militant et il n’hésite pas à s’engager pour des causes comme l’accès à l’eau potable pour les plus isolés mais aussi les violences policières ou encore la maltraitance infantile.

Seven développe son style et sa technique dans des lieux parisiens alternatifs, comme le DOC depuis quelques années et travaille inlassablement son style à la recherche d’une forme essentielle, presque élémentaire, pour faire naître ses personnages et inventer son propre style narratif.
Autodidacte, SEVEN s’inspire de l’art primitif de Léon Golub ou de Jean-Michel Basquiat ainsi ses œuvres qui semblent si familières, sont immédiatement reconnaissables tant dans leur forme que dans l’émotion qu’elles suscitent.

Seven souffle sur les lignes pour déplacer les frontières du narratif : le choix des formes géométriques rend le sujet visible et accessible, laissant passer l’émotion sans aucun artifice.

La voix des opprimés est libérée par une ligne blanche incisive tracée sur de la peinture noire, un procédé rappelant ainsi les « dessins de métro » de Keith Haring.

La simplicité du trait de Seven est au service d’une histoire profondément engagée, donnant corps à ceux qui font la Une de l’actualité puis disparaissent pour un parcours marqué par la souffrance et un sentiment d’abandon

Sa signature :
L’une avec sa forme arrondie son aspect cocon fragile sans bras ni pieds pour s’échapper semble emmaillotée dans son destin.

L’autre, avec sa ligne nette, sèche et pointue et son visage formé par un triangle, évoque la masculinité guerrière. Deux figures antagonistes qui incarnent l’artiste.